La Layer One Atom 2.0 est une machine d’impression 3D de haute technologie fabriquée à Taïwan. Taïwan abrite des marques réputées telles que Gigabyte, Acer, ASUS, JMicron, Che Mei, Lian Li, Foxconn et TSMC. Par conséquent, vous pouvez également vous attendre à des performances indiscutables avec l’imprimante 3D Delta.
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Revue de l’imprimante 3D Atom 2
Il s’agit de l’imprimante 3D la plus élégante du marché. Lisez la suite pour découvrir son design et ses performances. Mais avant cela, regardez la revue vidéo ci-dessous :
Déballage et installation
L’Atom 2.0 de Layer One est livré en kit complet avec une série de clés hexagonales. Les fils sont livrés complètement sertis. À moins qu’ils ne soient endommagés, vous n’aurez pas besoin d’effectuer de sertissage, de soudure ou de perçage supplémentaires.
L’imprimante est également livrée avec un manuel complet comportant des illustrations pour chaque étape de la configuration. Le manuel est suffisamment détaillé et vous guidera pour que vous obteniez une machine complète et fonctionnelle. Il vous faudra environ 5 à 10 heures pour assembler l’imprimante 3D Atom 2.0.
Les profils de découpe fournis pourraient toutefois être revus. Bien que vous puissiez obtenir un profil pour l’ancienne Cura (et avec des mises à jour également pour la nouvelle Cura), ainsi qu’un zip KISSlicer prêt à l’emploi, celui-ci n’est disponible que pour une hauteur de couche et un matériau PLA. Les paramètres actuels vous obligent à optimiser manuellement chaque hauteur de couche et chaque matériau PLA, à moins que vous ne soyez satisfait des paramètres par défaut.
L’Atom 2.0 peut facilement imprimer des PETs comme le TGlase. Cependant, le réglage PID par défaut du hotend aura du mal à le maintenir stable à haute température. L’imprimante est essentiellement conçue pour le matériau PLA. En fait, les pièces en PTFE du bloc chauffant sont limitées à environ 240-250 degrés Celsius.
Conception et caractéristiques
L’Atom 2.0 de Layer One se présente dans un look furtif entièrement noir. Il mesure 76 cm (30 pouces) de hauteur, possède une coque atom (trois couvertures d’angle en aluminium façonné), un lit chauffant en option et un magnifique porte-bobine. Les cornières en aluminium rendent le cadre plus rigide, les chariots mobiles plus discrets et permettent de loger des panneaux d’enceinte en acrylique. L’imprimante serait tout aussi attrayante même sans ces accessoires. Mais là encore, ils la rendent beaucoup plus fine.
Layer One fournit un graveur laser intégré avec un laser à diode de 150 mW. Il est capable de réaliser des gravures sur des matériaux tels que les plastiques plats, le cuir et certains matériaux sombres et fins. L’enveloppe d’impression nominale de l’imprimante est un cylindre de 32 cm x 22 cm de diamètre.
L’imprimante actuelle est équipée d’un seul hotend. Toutefois, une mise à niveau pourrait permettre l’installation d’un double ou même d’un hotend à deux entrées ou une sortie. Le fabricant présente l’imprimante comme modulaire avec un effecteur interchangeable. Cependant, jusqu’à présent, c’est le seul fichier source de la conception qui a été posté.
Le graveur laser est livré avec un effecteur doté d’une seule tête chauffante hybride en titane avec une zone de fusion et de transition sensiblement courte. Cet effecteur est conçu sur mesure et possède une buse de 0,4 mm, un disque chauffant en céramique et une thermistance captive.
Composants Atom de niveau 1
La partie chaude de l’Atom de Layer One fait également office de sonde de lit, tout comme dans le Robox de CEL. La moitié supérieure de son effecteur est un acier plié qui a été boulonné en deux points. La moitié inférieure est constituée d’une pièce d’aluminium rigide, dont un tiers repose sur la moitié supérieure. Cette configuration permet à l’effecteur de pivoter légèrement vers le haut lorsqu’il entre en contact avec le lit.
Il y a également un interrupteur réglable sur le troisième point. Il sert non seulement de butoir mais aussi de détecteur de mouvement.
La perspective générale de cette installation est une installation de mise à niveau automatique du lit qui mesure à la hauteur exacte de la buse et ne nécessite pas de capteur séparé. La buse a été usinée en titane. Par conséquent, elle ne se déforme pas facilement lorsqu’elle heurte le lit.
Loin de l’effecteur, l’Atom utilise des tiges en fibre de carbone avec des extrémités en nylon. Les extrémités en nylon sont couplées magnétiquement aux billes du chariot.
La plupart des gens sont souvent cyniques à l’égard des extrémités de billes magnétiques, car elles sont connues pour tomber négligemment. Cependant, les joints magnétiques et à billes de cette imprimante sont en fait très impressionnants. La seule fois où je les ai vus se déconnecter ou bouger, c’est lorsque j’ai augmenté manuellement les paramètres d’accélération, ou lorsque j’ai essayé de pousser l’effecteur vers le bas à la main.
Dans l’ensemble, le système de mouvement linéaire de l’Atom est très rigide et précis. Cela est dû en partie au fait que les trois chariots ont été usinés en aluminium et qu’ils reposent sur des rails linéaires THK.
Les courroies GT2 sont fixées aux coupleurs en aluminium. Celles-ci permettent de tendre facilement les courroies sans avoir besoin d’assouplir le système de mouvement.
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Sur le plan mécanique, l’Atom 2.0 est bien construit. Son cadre est compact et ne présente pas d’oscillation au niveau de l’effecteur ou des articulations. De plus, il n’y a pas de jeu ailleurs dans le système de mouvement. Cela se traduit par des résultats d’impression impressionnants. Vous ne verrez pas d’artefacts dus au jeu ou au tintement. En fait, une machine cartésienne ou un delta peuvent tous deux constituer de bonnes plateformes pour une imprimante 3D. Il suffit qu’elles soient parfaitement construites.
En ce qui concerne les réglages du firmware, les paramètres de l’Atom, tels que les secousses et l’accélération, sont déjà configurés. La configuration est davantage axée sur la fiabilité et la qualité que sur la vitesse pure. En outre, les chiffres sont quantifiables. Toutefois, si vous décidez d’accélérer l’imprimante à des vitesses élevées, comme 200mm/s, ses performances ne seront toujours pas grandement compromises.
Les limites d’accélération raisonnables de l’Atom permettent de maintenir une vitesse faible pour les surfaces courbes ou les petits détails. Pour les sections plus grandes et plus droites, la vitesse maximale élevée augmente l’accélération globale de la vitesse d’impression sans compromettre la qualité d’impression par rapport aux vitesses par défaut de 30 à 60mm/s. Sans les limites d’accélération raisonnables, les vitesses élevées réduiraient certainement la qualité de vos impressions. Néanmoins, à des vitesses plus élevées, certaines impressions peuvent sauter une étape. Il est donc préférable de s’en tenir aux paramètres par défaut.
Ensuite, parlons des spécifications du processeur qui fait fonctionner l’Atom. Il s’agit d’un processeur 8 bits qui exécute efficacement le mouvement delta. Cependant, l’utilisation de l’écran LCD pendant une impression peut causer quelques problèmes. Les projets de mise à jour du processeur de l’Atom vers une carte 32 bits sont les bienvenus car ils seraient plus adaptés à une Delta.
La carte mère est une carte de marque Atom. Le marquage peut être lié à l’une des cartes MKS. Il est intéressant de mentionner que l’amélioration du lit chauffant n’utilise pas le MOSFet de la carte qui est spécialement conçu pour cela. Au contraire, elle ajoute un relais à semi-conducteurs destiné à gérer les lignes électriques du lit. Bien que cela fonctionne probablement, nous pensons généralement que l’utilisation d’un meilleur MOSFet sur la carte aurait été plus efficace, plus raisonnable et aurait probablement réduit le coût.
Qualité d’impression de l’Atom 2.0 de Layer One
Dans l’ensemble, les impressions réalisées par l’Atom de Layer One sont impressionnantes. Cependant, lorsque vous regardez de plus près les artefacts de micro-pas, en particulier les impressions translucides, vous pouvez remarquer certains problèmes. Ces artefacts visibles de micro-pas suivent le système de coordonnées de la Delta au lieu d’être alignés sur les axes X, Y et Z de votre pièce.
Peut-être qu’en remplaçant les pilotes Allegro par des pilotes Trinamic ou simplement en remplaçant les moteurs surdimensionnés de 0,9 degré par des moteurs de 1,8 degré, cela aurait pu aider.
L’engrenage en aluminium de l’extrudeuse ne fonctionne pas non plus de manière aussi impressionnante que vous pourriez le penser. La combinaison de la tête chaude n’est tout simplement pas bonne. De plus, le filament a tendance à le traverser de manière plus rigide que d’autres hotends sur un tube Bowden.
La plupart des impressions avec cette combinaison fonctionnent bien. Cependant, dans mon cas, elle glisse et grince lorsque j’utilise de plus grandes couches par rapport à la vitesse d’impression (débit de filament plus élevé), ou lorsque la bobine de filament montre une certaine résistance. Il y a des fois où des impressions plus rapides pour moi feront ressortir des artefacts de l’extrudeuse.
Layer One Atom recommande d’ajouter des petits capots de ventilateur aux ventilateurs de refroidissement de la pièce, et des clips Bowden imprimés aux coupleurs. Cependant, ils n’ont pas inclus ces derniers dans la boîte emballée. Les clips Bowden réduisent les artefacts de rétraction et rendent le système Bowden plus direct. Ils ont donc un impact considérable sur la qualité d’impression.
D’autres petites choses décevantes que nous avons rencontrées sont, par exemple, l’utilisation des clips à ressort pour faire fonctionner les deux ventilateurs de refroidissement des pièces à partir d’une seule entrée. Cela a échoué lamentablement après quelques impressions. Nous n’avons pas non plus réussi à mettre les fils étamés dans les pinces à vis (c’était en fait une tentative dangereuse si on la considère sur le long terme).
Nous avons constaté les artefacts de résolution de la Delta avec les parois droites et les parties brillantes. Toutefois, ces artefacts sont surtout d’ordre cosmétique et tendent à être moins visibles sur les formes plus organiques. La machine est également un peu plus lente que nous l’avions imaginé. En général, une Delta produite à des vitesses d’impression plus élevées s’imprime en fait plus lentement.
Vous ne devriez pas vous inquiéter autant de la vitesse de l’Atom Layer si vous préférez une seule personne propre à l’impression plutôt que plusieurs impressions peu attrayantes.
Dans l’ensemble, l’impression sur l’Atom est en quelque sorte luxueuse. La qualité d’impression est supérieure à la moyenne. L’impression en couche de 50µ que j’ai imprimée sur cette machine est la meilleure impression à faible hauteur de couche qu’une imprimante 3D ait jamais produite pour moi jusqu’à présent. On peut donc dire que tout ce qui est entre 250 et 50µ couches est imprimé de manière cohérente.
Bien sûr, il y a les petits problèmes, comme les ficelles que vous pouvez voir sur certaines pièces en raison du profil de la trancheuse fournie. Une bonne chose est que vous pouvez soit corriger ces problèmes lors de la construction de la machine, ou obtenir une mise à niveau si vous voulez une meilleure expérience avec cette machine.
Configuration de l’Atom 2.0 de Layer One
Le prix de l’Atom 2.0 débute à 1 699 $. Vous devriez également acheter un lit chauffant pour vous aider à imprimer plus confortablement avec n’importe quel matériau, même le PLA.
Le lit chauffant vous coûtera 349 $ de plus, mais il sera également livré avec une extension de cadre, un panneau d’entrée d’alimentation, une alimentation électrique et de nouveaux clips de lit. Si vous incluez les frais d’expédition, le coût total s’élèvera à 2 000 $.
Le lit chauffant est coûteux. Cependant, le matériel tout en métal et usiné sur mesure fait que le prix en vaut la peine.
Néanmoins, l’Atom n’a pas une construction entièrement parfaite. En fait, même le cadre n’est pas aussi haut que je l’aurais souhaité. Mais il est très sexy.
Vous avez également la possibilité d’acheter l’Atom Shell pour 139 $ et d’ajouter 39 $ supplémentaires pour le porte-bobine. Si vous préférez, vous pouvez simplement coller une traverse à travers votre rouleau de filament. À propos, un rouleau de filament qui vous permettra d’obtenir une impression parfaite avec cette machine coûte 29 $ par kilogramme. Ajoutez-le donc aussi.
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Répondre aux préoccupations
J’ai quelques problèmes avec l’Atom 2.0 qui, selon moi, bénéficieraient de quelques améliorations. Cependant, elles ne le déclassent pas nécessairement.
Tout d’abord, la mise à niveau du lit chauffant. Au lieu que la mise à niveau se traduise par une brique d’alimentation externe que vous pouvez utiliser avec la version non chauffée, vous obtenez une alimentation Meanwell plus grande. Cependant, ce n’est pas cela que je reproche, mais la prise IEC qui n’a pas de broche de terre protégée.
En fin de compte, l’ensemble du châssis de l’imprimante en métal donne une sensation électrique et de picotement lorsque vous passez vos doigts dessus. Cela est dû au couplage capacitif avec la phase sous tension. C’est d’ailleurs la même sensation que l’on ressent parfois sur les Macbooks, car les alimentations qu’ils utilisent n’ont pas non plus de broche de terre protégée. De plus, comme le lit chauffant se trouve autour du PCB chauffant collé à une plaque d’aluminium, il prend beaucoup de temps pour chauffer et refroidir.
Sur une note plus positive, la configuration du lit chauffant est ce qui fixe la plaque de construction en verre et la rend plutôt facile à enlever et à réinstaller. De plus, si vous nettoyez bien la plaque de construction, le matériau PLA y adhère parfaitement.
Mon dernier point d’inquiétude concerne le processeur 8 bits. Étant donné qu’il s’agit d’une imprimante 3D Delta onéreuse, il est quelque peu décevant que l’ensemble de la machine, y compris l’écran LCD en mode texte, fonctionne avec un processeur 8 bits.
Conclusion et recommandation
La Layer One Atom 2.0 est une machine compacte et robuste qui produit des impressions 3D admirables. Bien qu’il y ait quelques problèmes mineurs qui mériteraient d’être légèrement améliorés, l’imprimante fonctionne comme elle l’est. Les composants de l’Atom qui fonctionnent bien donneront des résultats parfaits.
Si vous avez besoin d’une machine d’impression 3D attrayante et bien construite, c’est votre choix. Toutefois, gardez un œil sur la version 2.5 de l’Atom qui est sur le point d’être lancée. Nous espérons que de nombreuses fonctionnalités insatisfaisantes de cette version 2.0 seront corrigées dans la nouvelle version.
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